Votre chiot peut être atteint de maladies graves ou envahi de parasites. D’autres maux le guettent encore. Pour éviter ces problèmes de santé, n’oubliez pas de le faire vacciner, de l’emmener souvent chez le vétérinaire et de l’examiner de temps à autre.
Un réflexe essentiel : la vaccination
Dans un premier temps, le chiot est protégé par les anticorps légués par sa mère. C’est à l’issue de cette période de protection, entre 7 et 9 semaines, qu’il faut commencer les premières injections de certains vaccins.
En France, vous n’êtes pas obligé de faire vacciner votre chiot, sauf contre la rage, si vous l’emmenez à l’étranger. L’obligation du vaccin concerne également les propriétaires de chiens jugés dangereux.
Cependant certains vaccins sont vivement recommandés, car ils prémunissent le chiot contre certaines maladies parfois mortelles. C’est le cas de la maladie de Carré, affection virale très contagieuse, de l’hépatite de Rubarth, grave maladie du foie, ou de la parvovirose, qui se traduit par des diarrhées hémorragiques.
Comme l’indique Guylaine Vandekerkhove de www.toutoupourlechien.com, « il est également conseillé de faire vacciner le chiot contre la piroplasmose, transmise par les tiques, la leptospirose, très souvent mortelle, la toux du chenil et bien sûr la rage ».
Le calendrier vaccinal s’étale de 7-8 semaines à 3 mois pour la 1ère injection. Selon les vaccins, la seconde injection a lieu entre 11 semaines et 4 mois environ, puis des rappels réguliers, annuels ou tous les deux ans, viennent compléter le processus.
Ces vaccinations sont l’occasion de visites chez le vétérinaire, que vous devez consulter de façon régulière, et à chaque fois que vous constatez un problème de santé chez votre chiot.
Lutter contre les parasites
Des vers, comme le ténia ou l’ascaris, peuvent se développer dans les intestins de votre chiot. Ils détournent alors une partie des nutriments ingérés par l’animal, provoquant ainsi des carences.
Infecté par ces vers, le chiot devient contagieux, y compris pour l’homme. La présence de ces vers peut se traduire par des diarrhées ou être détectée dans les selles de l’animal. Même si vous ne remarquez aucun de ces signes, il est préférable de lui administrer un vermifuge.
Pour être efficace, cette vermifugation doit se faire de façon régulière. Et elle est indispensable avant toute vaccination.
D’autres parasites s’attaquent à la peau et au pelage de l’animal. Si, au printemps ou à l’automne, vous promenez le chiot dans un pré humide, il risque d’attraper des tiques. Quant aux puces, elles se développent plutôt chez vous, dans les plinthes ou au creux d’une couverture. Si vous avez un chat, il peut aussi transmettre ses puces à votre chiot.
Enfin, les teignes laissent sur le pelage de l’animal des marques précises, en forme de pièces de monnaie. Dans chaque cas, le vétérinaire vous conseillera les produits les plus adaptés à l’âge et à la santé de l’animal.
Un contrôle régulier de la santé du chiot
En dernière analyse, la santé de votre chiot dépend des soins vigilants que vous lui donnez au quotidien.
Vous veillez d’abord à lui apporter une alimentation équilibrée et adaptée à son âge. À cet égard, il existe des croquettes spécialement conçues pour le jeune chien. Il faut les lui donner jusqu’à son entrée dans l’âge adulte, qui varie selon la race et la taille de l’animal.
Le respect d’une bonne hygiène permet également de maintenir le chiot en bonne santé. Vous devez l’habituer à prendre des douches régulières ; après une promenade, où le poil du chiot a été sali, elle s’impose encore plus.
Terminez cette toilette par un brossage du pelage, plus méticuleux avec les chiens à poils longs. Les dents aussi doivent être brossées, avec des dentifrices spécifiques, pour préserver l’hygiène bucco-dentaire du chiot.
D’autres zones de l’anatomie du jeune chien doivent être examinées avec soin. C’est le cas des oreilles, qui ne doivent pas être rouges ou présenter la trace d’ulcères. Nettoyez aussi les yeux. S’ils sont irrités ou larmoyants, prenez un rendez-vous chez le vétérinaire.
Et n’oubliez pas d’examiner les griffes. Certains signes doivent enfin retenir votre attention. Si la truffe du chiot est sèche et chaude, s’il semble abattu ou refuse sa nourriture, c’est qu’il couve peut-être une maladie. Il est alors temps de l’emmener chez le vétérinaire.